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Face à la crise que nous traversons, l’Europe peut-elle être une solution ? Pour ou contre une politique européenne collective en santé ?

L’Europe de la santé à l’heure de la crise sanitaire

La crise sanitaire actuelle fait apparaître des politiques nationales variées. Chaque pays prend les mesures sanitaires qui lui semblent les plus adaptées. Les gouvernements européens adoptent des approches différentes, loin du concept de l’Europe de la santé.

Dans ce contexte, de plus en plus appellent à une gestion communautaire et européenne de la crise. Une politique sanitaire européenne forte est-elle souhaitable ?

Europe de la santé : un besoin

La crise que nous vivons actuellement fait apparaître le besoin d’une Europe de la santé forte. Plus que jamais, la cohésion européenne et des moyens communs de lutte sont nécessaires.

En réponse à cette épidémie de Covid-19, le Conseil européen a souligné l’importance de la solidarité et de la coopération à l’échelle européenne. Cependant, les dirigeants européens n’ont pas trouvé de consensus sur les mesures à mettre en œuvre. Chacun y va de sa « solution » nationale.

L’Union européenne affiche des lacunes en matière de santé publique commune. En effet, chaque État membre garde ses prérogatives sur l’organisation des soins et la gestion de son système sanitaire. La fragilité des stocks sanitaires, le manque de solidarité au plan européen, la fermeture des frontières nationales, tout comme le manque de coopération risquent d’aggraver les effets de la crise gérée au plan national.

Le virus ne respecte pas les frontières ! Des solutions régionales au sein de l’Union Européenne sont donc souhaitables. C’est un véritable défi à relever ensemble, afin de contribuer à une meilleure gestion sanitaire globale.

« Créons une Force européenne de la santé pour poser les fondements d’une politique commune souveraine et innovante ! »

C’est l’un des piliers de l’Europe : la subsidiarité. La subsidiarité consiste à faire ensemble ce qui réussit mieux que chacun de son côté. C’est l’essence de la Directive sur les soins transfrontaliers en vigueur dans toute l’Union Européenne.

Soins transfrontaliers en première ligne

Les soins médicaux et le remboursement des soins effectués dans un autre pays européen illustrent très bien ce principe. La Directive sur la santé et les soins transfrontaliers en Europe encadre la mobilité médicale des patients européens. Elle permet que chacun puisse accéder au niveau européen à satisfaire des besoins potentiellement bloqués au plan national.

Autrement dit, lorsque les conditions ne sont pas réunies dans son pays d’origine et plus favorables dans un pays transfrontaliers, alors le patient européen peut bénéficier de conditions de traitement et de remboursements identiques dans un autre pays européen. Cela facilite l’accès aux soins et à l’expertise, et offre des gains de temps ou d’argent.

Des exemples de coopération transfrontalière pendant la crise du Coronavirus existent. Une initiative a consisté à transporter des patients dans des hôpitaux de pays voisins ayant les capacités de les recevoir. Aussi, des centres de référence se spécialisent dans la prise en charge de pathologie rares et permettent d’accéder à des équipements à l’échelle européenne. Il serait impossible de proposer cela dans chaque pays de l’Union simultanément.

Une coopération médicale au niveau européen semble donc plus que jamais nécessaire. Elle permettra de lutter contre les dangers qui nous menacent collectivement. Les États membres doivent accepter de renoncer à certaines de leurs prérogatives. A la place, ils pourront agir au profit d’une santé publique d’échelle européenne et répondre concrètement aux attentes des patients d’une Europe sûre, protectrice et solidaire.

1 Commentaire

  • Oui l’Europe est est la solution dans la gestion des problèmes en santé et bien d’autres difficultés que nous rencontrons ainsi que dans l’évolution de notre système. Bien que , actuellement nous observons une Europe enchaîne et mourante ,car nous avons a aucun moment protéger l’intelligence de l’évolution celle-ci a été étouffée par par les intérêts financiers et lobbyistes qui en plus de ralentir un changement , l’immobilisme. aujourd’hui c’est les européens qui croient plus en elle et une refonte complète n’est pas mis en place en interdisant et en surveillant l’action des financiers elle mourra. Le jeune enfant q’est l’Europe est un espoir et je n’est jamais vu d’enfant courir ou même marcher avec des boulets au pied .

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