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Selon une étude récente, les actifs consommant des soins dentaires supportent les restes à charges les plus élevés.

Selon une enquête de 2016 de l’IRDES, 4 profils supportant les restes à charges les plus élevés ont été identifiés. Sans grande surprise, l’un de ces profils concerne les actifs consommant des soins dentaires. Qu’est ce que cela signifie exactement?

Reste à charge : obstacle aux soins

Le reste à charge est le montant final à débourser par le patient, une fois les remboursements effectués.

En France, le reste à charge des assurés après remboursements de l’Assurance maladie (mais sans prendre en compte le remboursement de la mutuelle) représentent en moyenne un quart de la dépense de santé (moins de 10% après le remboursement mutuel).

« Un reste à charge élevé constitue un obstacle à l’accès aux soins »

Les restes à charges les plus élevés concernent les soins les moins bien remboursés ou les profils les moins couverts.

Le reste à charge dentaire

Si le dentaire fait partie des soins mal remboursés, il peut être étonnant de voir que le reste à charge est le plus élevé pour des actifs (1 920 euros en moyenne, dont 2/3 pour le poste dentaire).

La raison est simple : il existe des dispositifs comme la CMU-C ou l’ACS pour les plus démunis, qui offrent une meilleure prise en charge.

Mais ne nous y trompons pas, ces catégories sont davantage touchées par le renoncement aux soins, même plus fortement que les actifs, car leurs revenus ne leur permettent souvent pas de payer un reste à charge, si faible soit-il.

Il est seulement question ici de reste à charge dentaire en montant total et les actifs sont ceux qui obtiennent le moins de remboursement : si compte-tenu de leurs ressources financières, ils ne renoncent pas pour autant aux soins dentaires, le frein à l’accès aux soins demeure.

D’autres catégories sont touchées par un reste à charge élevé et l’étude fait ressortir une faible érosion dans le temps malgré une légère baisse de ce reste à charge dans le temps, ce qui rappelle la nécessité d’une refonte de l’assurance maladie pour faire du système de soins français le système réellement le plus performant.

En attendant, donner la possibilité aux patients de se soigner (le cas échéant à l’étranger ou dans un autres pays membre de l’Union européenne) n’est pas une option, c’est un droit pour chacun d’entre eux.
Enqutête de l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé

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