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L’article du journal Sud Ouest parle de la Hongrie, devenu un paradis dentaire. Eurodentaire apparaît aux côtés des patients en amont avec l’organisation des séjours dans les cliniques dentaires.

Ce « paradis dentaire », né dans une ville autrefois enfermée, montre à quel point les bouleversements historiques peuvent engendrer des opportunités économiques et sociales inattendues. En quelques années, Sopron est passée d’un symbole de la guerre froide à celui de la modernité médicale, attirant chaque année des milliers de patients venus soigner leur sourire… et parfois bien plus.

Sopron, un reconversion inattendue

Autrefois symbole de la division de l’Europe, la ville dentaire hongroise de Sopron s’est reconvertie de manière surprenante en un haut lieu du tourisme dentaire. Située à seulement dix kilomètres de la frontière autrichienne, elle fut en 1989 le théâtre d’un événement historique : le « pique-nique pan-européen ». Des centaines d’Allemands de l’Est fuient alors la RDA, profitant d’une brèche ouverte dans le rideau de fer. Aujourd’hui, cette même frontière, jadis symbole d’enfermement, est un simple poste de passage entre deux pays membres de l’Union européenne, mais Sopron s’est métamorphosée.

Rideau de fer au paradis dentaire

Ce qui était autrefois une ville morne est désormais surnommée « Shop-ron » par les Autrichiens, venus en masse pour y faire des emplettes… et surtout pour s’y faire soigner les dents au meilleur prix. Car Sopron est devenue, en deux décennies, une ville majeure pour les soins dentaires. On y compte près de 450 praticiens pour une ville de taille modeste, soit un cabinet tous les 20 mètres. Une véritable industrie s’est développée, grâce à la proximité de Vienne (à 60 km), et à des tarifs défiant toute concurrence et à la qualité des soins prodigués.

La ville des dentistes

Les soins dentaires, loin de se limiter aux caries ou au détartrage, vont jusqu’aux implants, prothèses et traitements de haute technologie. Le matériel est moderne – scanners numériques, céramiques et matériaux utilisés également à Rome ou Berlin – et les dentistes sont formés dans des institutions reconnues comme l’université Semmelweis de Budapest. La seule différence majeure avec l’Autriche ou l’Allemagne ? Le coût. Les soins sont jusqu’à deux fois moins chers, principalement en raison du coût de la main-d’œuvre.

Depuis la chute du Mur, des cabinets dentaires ont fleuri à Sopron, d’abord lancés par des praticiens de l’art dentaire en Hongrie, puis structurés autour d’agences intermédiaires qui facilitent les séjours pour les patients étrangers.

L’accueil des patients étrangers

Les agences dentaires comme Eurodentaire, fondée par un Français installé à Budapest, jouent un rôle clé en rendant le parcours accessible.

Grâce à un devis réalisé à distance à partir d’une radiographie panoramique envoyée par mail, les patients peuvent planifier leur traitement avant même d’arriver.

Les services incluent l’organisation des soins, transport, hébergement, consultation, interprétariat et examens approfondis avec scanner, en préalable au traitement. L’information claire, le service personnalisé et les prix compétitifs jouent en faveur de cette réussite.

Une offre qui va au-delà du soin

Avec le temps, l’offre à Sopron s’est diversifiée. De nombreux cabinets dentaires proposent aujourd’hui également des soins esthétiques comme des injections anti-rides ou des consultations de chirurgie plastique. Un complexe flambant neuf situé entre la ville et la frontière, incarne cette évolution : il regroupe soins dentaires, chirurgie esthétique, manucure, coiffure, spas et services de bien-être dans un même lieu. Sopron est ainsi devenue un véritable centre de soins globaux, attirant une clientèle variée : Autrichiens, Allemands, Italiens, et peu à peu des francophones.

L’adhésion de la Hongrie à l’Union européenne en 2004 a facilité ces déplacements, transformant ce qui était un voyage médical en une escapade de santé agrémentée de tourisme. Les patients profitent souvent de leur séjour pour visiter Vienne ou Budapest, en organisant leurs soins au début et à la fin de la semaine. Ce modèle de « tourisme médical » attire de plus en plus, en particulier dans un contexte où les coûts des soins explosent à l’Ouest.

Un modèle qui séduit

L’expérience de Sopron illustre parfaitement l’émergence d’un nouveau modèle de soin : soigner mieux et moins cher, sans sacrifier la qualité, en profitant d’une organisation fluide, de praticiens bien formés, et d’une stratégie d’accueil soignée.

Grâce aux intermédiaires comme Eurodentaire, la barrière de la langue et la complexité administrative sont levées, rendant ces soins accessibles même aux francophones.

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