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Un implant dentaire vous fait mal, bouge ou semble s’infecter ?

Douleur persistante, mobilité, inflammation, perte osseuse… Certains signes indiquent qu’un implant ne s’intègre pas comme prévu.

Si ces situations sont rares, elles peuvent inquiéter les patients et nécessiter une prise en charge rapide.

Pour vous aider à comprendre, Eurodentaire vous propose ce guide clair et complet pour savoir si un implant échoue, les signes d’alerte et les solutions.

La pose d’un implant dentaire est aujourd’hui une procédure sûre et maîtrisée.

Dans la majorité des cas, l’implant s’intègre durablement à l’os et permet de retrouver une mastication efficace et un sourire naturel.

Toutefois, comme pour toute intervention chirurgicale, des complications peuvent survenir : douleur persistante, mobilité, inflammation, infection ou perte.

Elles constituent une source d’inquiétude légitime, mais la plupart du temps détectables et possible à traiter.

implants dentaires

Rejet implant dentaire : de quoi s’agit-il

Contrairement à une idée répandue, un implant dentaire n’est pas “rejeté” au sens propre du terme, car le titane et la zircone sont des matériaux parfaitement bio-compatibles.

Le système immunitaire ne les attaque pas : lorsqu’un patient parle de rejet d’implant, c’est plutôt qu’il ne prend pas ou est mis en échec :

  • Absence d’ostéo-intégration : l’implant ne fusionne pas correctement avec l’os.
  • Infection ou péri-implantite : les tissus autour de l’implant s’inflamment ou s’infectent.
  • Mobilité de l’implant : l’implant bouge sous la pression des forces masticatoires.
  • Perte osseuse autour de l’implant : l’os se résorbe, laissant l’implant instable.
  • Surcharge mécanique : l’implant ou la prothèse subit une pression excessive (bruxisme, couronne mal ajustée…).

Implant dentaire raté, quels sont les signes?

On considère un implant raté lorsqu’il ne remplit plus son rôle : stabilité, confort, absence de douleur, capacité de mastication et maintien osseux.

Dans les jours suivant la pose, un inconfort léger est normal. En revanche, certains symptômes doivent alerter :

Douleur anormale ou persistante

Une douleur peut durer quelques jours après l’intervention, mais elle doit diminuer progressivement.

Une douleur qui persiste, augmente ou devient pulsatile après 2 semaines peut indiquer plusieurs choses :

  • début d’infection,
  • ostéo-intégration insuffisante,
  • surcharge mécanique,
  • inflammation.

Douleur, chaleur ou gonflement sont ainsi des motifs de consultation.

Mobilité de l’implant

Un implant parfaitement intégré ne doit jamais bouger. Même un mouvement léger peut-être un signe d’échec.

Un implant mobile doit être examiné immédiatement par un dentiste pour établir un diagnostic fiable et rassurer le patient.

Gêne à la mastication ou instabilité

Si l’implant est douloureux ou instable pendant la mastication, peut-être la couronne est-elle mal ajustée ou la force de mastication mal répartie.

L’occlusion peut également avoir changé ou la connexion implant–piliers fragilisée.

Dans tous les cas, il convient de demander l’avis d’un professionnel.

Changements tardifs

Certains implants échouent tardivement, plusieurs mois voir des années après la pose. Une hygiène insuffisante, un bruxisme non traité, une perte osseuse ou une surcharge mécanique peuvent en être la cause.

Les symptômes sont les mêmes : mobilité, douleur, inflammation. Et requièrent aussi un rendez-vous chez le dentiste au plus tôt.

Pourquoi un implant peut-il échouer ? Les 4 causes principales

Un implant peut échouer pour des raisons très différentes. Les comprendre permet d’agir vite  et d’éviter une récidive.

Voici les 4 principales causes.

Défaut d’ostéo-intégration

C’est la cause la plus fréquente des échecs, elle se produit dans les semaines suivant la pose. Les raisons possibles à cela :

  • manque de densité osseuse,
  • os trop fin ou trop fragile,
  • implant trop court ou trop long,
  • angle ou position incorrecte,
  • pressions trop fortes pendant la cicatrisation,
  • tabagisme important.

Dans certains cas, une greffe osseuse aurait dû être réalisée en amont pour optimiser les chances de succès.

Infection ou péri-implantite

Une infection autour de l’implant peut apparaître juste après la pose, mais aussi plusieurs mois ou années plus tard. Plusieurs origines possibles :

  • hygiène bucco-dentaire insuffisante,
  • accumulation de plaque ou de tartre,
  • ciment dentaire résiduel sous la couronne,
  • prothèse mal ajustée,
  • tabagisme,
  • diabète non contrôlé.

La péri-implantite est une pathologie sérieuse mais traitable lorsqu’elle est diagnostiquée tôt.

Surcharge mécanique

L’implant subit trop de pression, par exemple en cas de :

  • bruxisme (grincement des dents),
  • prothèse mal ajustée,
  • forces déséquilibrées,
  • occlusion mal contrôlée,
  • prothèse mise en charge trop tôt.

Dans ce cas, l’os ne parvient pas à stabiliser l’implant.

Du côté du patient

Certaines situations augmentent le risque d’échec :

  • tabac,
  • diabète,
  • maladie parodontale non traitée,
  • troubles de cicatrisation,
  • mauvaise hygiène,
  • certains médicaments (corticoïdes, bisphosphonates),
  • densité osseuse réduite (ostéoporose),
  • régime alimentaire inadapté.

Implant raté, que faire : les solutions

La grande majorité des implants en échec peuvent être traités ou remplacés.

Selon le stade du problème, le dentiste à le choix entre plusieurs options : traitement conservateur, retrait de l’implant et re-implantation ou solution alternative.

Traitement conservateur (implant stable)

Un traitement conservateur peut parfois être indiqué en cas de prothèse mal ajustée ou inflammation localisée, infection légère ou début de péri-implantite. L’objectif est de sauver l’implant en évitant la perte osseuse. Parmi les solutions :

  • nettoyage professionnel approfondi,
  • décontamination au laser ou ultrason,
  • traitement antibiotique selon prescription,
  • ajustement de la prothèse ou correction de l’occlusion,
  • traitement du bruxisme (gouttière),
  • renforcement de l’hygiène bucco-dentaire.

Retrait de l’implant (si instabilité avérée)

Un implant mobile ou entouré de perte osseuse importante devra être retiré. L’intervention est simple, réalisée sous anesthésie locale.

Le dentiste va alors procéder au nettoyage et à la désinfection du site. Puis à l’issue de la période de cicatrisation (3 à 6 mois) et d’une éventuelle greffe osseuse, il pourra ré-implanter une fois les tissus rétablis.

Cette solution donne d’excellents résultats lorsque la prise en charge est rapide.

Re-implantation : peut-on poser un nouvel implant ?

Il est dans la plupart des cas possible de poser un nouvel implant à la place du précédent qui a été retiré.

Cela dépendra de la cause de l’échec, la quantité d’os restante et l’état général du patient :

  • Réimplantation immédiate, parfois enisageable si l’infection est absente et l’os sain.
  • Réimplantation différée, le plus fréquent, après 3 à 6 mois de cicatrisation.
  • Après greffe osseuse, pose du nouvel implant lorsque le volume osseux est à nouveau insuffisant.

Alternatives en cas d’impossibilité

En cas de contre-indication, ou dans les situations où un nouvel implant n’est pas possible ou non recommandé, le praticien peut proposer des solutions alternatives, esthétiques et fonctionnelles  :

  • bridge dentaire,
  • prothèse partielle amovible,
  • prothèse clipsée sur implants existants,
  • solutions All-on (en fonction du cas clinique).

Eviter un échec d’implant

Un implant dentaire raté n’est jamais une fatalité. Grâce aux avancées modernes — imagerie 3D, techniques osseuses, traitements conservateurs et protocoles de réimplantation — les solutions sont nombreuses.

L’essentiel est d’assurer un suivi rigoureux, de repérer rapidement les signes d’alerte et de consulter sans attendre afin de corriger la cause du problème ou envisager une solution.

Découvrez à présent les bonnes pratiques pour éviter un échec d’implant.

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Recommandations et bonnes pratiques

Avant la pose

Un bilan pré-implantaire complet (scanner 3D, examen clinique, analyse parodontale) est indispensable pour :

  • évaluer précisément la qualité et la quantité d’os disponible,
  • détecter d’éventuelles contre-indications,
  • planifier avec précision la position et la taille de l’implant.

L’arrêt du tabac est fortement conseillé pour améliorer la cicatrisation, réduire le risque d’infection et augmenter significativement les chances de succès.

Pendant l’intervention

Le succès repose sur la précision du geste chirurgical et l’expertise du praticien. Cela implique :

  • un choix adéquat de l’implant, adapté à l’os et au cas clinique,
  • le respect de l’axe prothétique pour garantir la stabilité future,
  • la maîtrise thermique lors du forage afin d’éviter d’endommager l’os,
  • l’optimisation du volume osseux, avec une greffe si nécessaire.

L’intervention sera réalisée dans un environnement dédié à la chirurgie dentaire, idéalement par un implantologue expérimenté.

Après la pose de l’implant

La réussite à long terme dépend aussi du patient. Après l’intervention, il est essentiel de :

  • maintenir une hygiène bucco-dentaire stricte,
  • adopter une alimentation molle les premiers jours,
  • éviter le tabac,
  • réaliser les visites de suivi recommandées,
  • porter une gouttière en cas de bruxisme pour éviter la surcharge de l’implant.

Une surveillance régulière du site implanté permet de détecter rapidement toute anomalie et d’agir avant que le problème ne s’aggrave.


Questions réponses posées par les patients

Un implant peut-il être “rejeté” ?

Oui, mais dans la mesure où le système immunitaire ne rejette pas l’implant, on parle plutôt d’échec d’ostéo-intégration ou d’infection.

Mon implant bouge, que faire ?

Un implant mobile doit être examiné rapidement par un chirurgien dentiste pour en connaître la cause et intervenir au besoin.

Est-il normal d’avoir mal plusieurs semaines après la pose ?

Non. Une douleur persistante ou pulsatile doit être examinée par un dentiste.

Combien de temps faut-il attendre avant de reposer un implant ?

Il faut en général compter entre 3 et 6 mois pour re-implanter, selon qu’une greffe osseuse est nécessaire.

Une greffe osseuse est-elle obligatoire après un échec ?

Une greffe est nécessaire uniquement si la perte osseuse est significative.

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