Les inégalités se creusent et l’accès aux soins dentaires est de plus en plus problématique.
En cette journée nationale de la santé, que dire du renoncement aux soins dentaires et quelles sont les solutions qui existent pour se soigner les dents à bon prix?
Malheureusement les inégalités se creusent et le renoncement aux soins est un sujet toujours d’actualité qui fait beaucoup parler de lui (voir le dossier de 60 millions de consommateurs).
– Le renoncement aux soins augmente en France et connaît l’un des taux les plus élevé d’Europe. Il porte avant tout sur les soins dentaires et pour des raisons économiques,
– La désassurance (pas de complémentaire santé ou résiliation de contrat) se développe, notamment chez les populations à faibles revenus, comme les étudiants et les retraités,
– Les inégalités dans l’utilisation des services de santé persistent : la fréquence de recours au médecin comme le nombre de visites ne sont pas identiques pour tous les groupes sociaux,
– Les français se soignent autant en 2013 qu’en 2012. Le budget santé annuel à leur charge est passé de 568€ en moyenne en 2013, contre 570€ en 2012,
– Le nombre de chirurgiens-dentistes en France baisse chaque année.
Avec le vieillissement de la population, les soins dentaires et l’optique restent les postes de santé les plus exposés avec un reste à charge élevé. Alors, quelles solutions privilégier?
1. Les soins dentaires à l’étranger
De plus en plus de Français partent à l’étranger pour se faire poser des couronnes ou des implants. Les patients français ont dépensé plus de 11,2 millions d’euros en 2012 pour leurs soins dentaires à l’étranger et la Hongrie occupe la première place. Le nombre de français qui se déplacent et les montants dépensés augmentent chaque année.
Ces tarifs pratiqués en Espagne sont de l’ordre de 30-40% moins chers qu’en France. Cependant, c’est en Hongrie qu’ils sont les plus avantageux avec des prix en moyenne 50% inférieurs en Hongrie.
La différence avec des soins en Hongrie et un centre low-cost en France est immense. Elle tient à la qualité du travail et l’origine des composants.
2. Soins dentaires low-cost en France
Les cabinets « low-cost » s’implantent partout en France (en savoir plus) et proposent des prix bas, proches de ceux de la Hongrie. Comment font-ils ?
Les prix bas en Hongrie tiennent au faible coût de la main d’oeuvre (les salaires des praticiens ou des prothésistes sont 2 à 4 fois moins chers qu’en France), au faible coût des loyers (jusqu’à 10 fois moins cher qu’à Paris, avec équipements similaire) et à un taux d’équipement supérieur.
Dès lors on peut se demander sur quelle postes de coût les cliniques low-cost en France font leurs économies ? Les nombreuses plaintes et les fermetures récentes de centres dentaires low cost montrent les limites d’un tel modèle.
3. Soins low-cost en Hongrie
En Hongrie, il existe des cliniques dentaires internationales comme des cabinets dentaires low-cost. Dans ces derniers, aucun avantage à retirer, au risque de passer à côté de la qualité, du service et de la proximité (voir les risques).
Les soins dentaires low cost en Hongrie représentent une part de marché importante. Ainsi, beaucoup de cliniques ou d’agences proposent des tarifs cassés aux patients. A la clé des remises, packs de soins et autres promotions qui n’ont rien à voir avec la médecine. La prudence est de mise lors de choix du prestataire (comment différencier les prestataires)
Le devoir dès lors pour les patients est de choisir la meilleure solution parmi les possibilités qui lui sont offertes. Il doit s’assurer que son prestataire respecte un certain nombre d’engagements : https://www.eurodentaire.com/charte-soins-transfrontaliers/.
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